Nouvelles 03 DEC 2020

L'AMA s'associe à l'Agence antidopage du Japon pour son séminaire international Asie-Océanie

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a joué un rôle important lors de l'édition 2020 du séminaire international antidopage annuel pour l'Asie et l'Océanie organisé par l'Agence antidopage du Japon (JADA), en partenariat avec l'AMA, du 1er au 3 décembre. 

Le premier jour du séminaire s'est ouvert sur un mot de bienvenue de Tanose Taido, ministre d'État de l'éducation, de la culture, des sports, de la science et de la technologie (et membre du Comité exécutif et du Conseil de fondation de l'AMA), suivi d'un discours du président de l'AMA, Witold Bańka, et d'une présentation détaillée du directeur général de l’Agence, Olivier Niggli, sur le travail de l'AMA en matière de supervision du programme mondial antidopage.

Cet événement virtuel, soutenu par le gouvernement japonais par l'intermédiaire de l'Agence japonaise des sports, a réuni près de 240 participants et porté sur l'état de préparation des organisations antidopage (OAD) en vue de l'introduction du Code mondial antidopage (Code) et des Standards internationaux (Standards) associés le 1er janvier 2021.

Dans son discours, prononcé depuis Varsovie, en Pologne, M. Bańka a abordé un certain nombre de questions importantes pour la communauté antidopage, notamment l'introduction du Code et des Standards 2021, l’acquisition de sources de financement supplémentaire pour le sport propre, l'importance de l'engagement et de l'éducation des sportifs, et le maintien de partenariats solides avec toutes les parties prenantes. Il a également souligné que les yeux des amateurs de sport du monde entier étaient actuellement tournés vers l'Asie, le Japon ayant accueilli avec succès la Coupe du monde de rugby en 2019 et d'autres événements sportifs de haut niveau se profilant à l'horizon pour la région.

« Il se passe énormément de choses dans cette région en ce moment. Que ce soit les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de Pékin en 2022, la Coupe du monde de la FIFA au Qatar en 2022 ou les Jeux olympiques et paralympiques d'été de Tokyo l'année prochaine, il est clair que l'Asie est au centre du monde sportif en ce moment », a déclaré M. Bańka. 

« En 2021, nous serons nombreux à travailler ensemble pour faire en sorte que les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020 soient des Jeux mémorables que nous chérirons pour les années à venir. Nous nous devons tous d'offrir aux meilleurs sportifs du monde la possibilité de se réunir sur un pied d'égalité et de nous émerveiller par leurs prouesses athlétiques en respectant le franc jeu. »

« Tout comme dans le sport, il y aura des défis à relever en cours de route. Nos ressources et notre résistance seront parfois mis à l’épreuve, mais je suis optimiste quant au fait que nous réussirons à renforcer, ensemble, le système mondial antidopage. »

Dans sa présentation depuis Montréal, au Canada, M. Niggli a évoqué l'impact de la pandémie de COVID-19 sur la lutte contre le dopage dans le monde et la façon dont la communauté mondiale travaille de concert pour maintenir l'intégrité du système. Il a également mentionné un certain nombre de développements importants pour l'AMA en 2020, notamment le renforcement du Département indépendant Renseignement et enquêtes de l’Agence, le soutien aux OAD dans leur mise en œuvre du Code révisé, et les progrès significatifs réalisés dans les domaines de l’éducation, du Système d'administration et de gestion antidopage (ADAMS) et la réforme de la gouvernance de l'AMA.

« Le paysage antidopage a changé de façon importante, et l'AMA évolue en parallèle, a déclaré M. Niggli. Nous sommes désormais beaucoup mieux équipés pour relever les défis qui se présentent à nous. Ces avancées vont se poursuivre avec de nouvelles réformes de notre gouvernance, notre Plan stratégique 2020-24, et le Code et les Standards 2021. »

« Nous sommes déterminés à mobiliser et à responsabiliser les sportifs dans le développement du sport propre, à renforcer les capacités de la communauté antidopage dans le monde entier et à obtenir le financement supplémentaire nécessaire pour le sport sans dopage. Nous ne pouvons pas y parvenir seuls, mais nous sommes convaincus qu'avec le soutien de tous nos partenaires, nous réussirons".

En plus des contributions de M. Bańka et de M. Niggli, le premier jour a également vu le directeur des affaires juridiques de l'AMA, Julien Sieveking, et le principal rédacteur du Code, Richard Young, présenter les principaux changements contenus dans la dernière révision du Code et des conseils aux OAD pour leur mise en œuvre.

Lors du deuxième jour, la vice-présidente de l'AMA, Yang Yang, et le président du Comité des sportifs de l'Agence, Ben Sandford, se sont joints à Koji Murofushi, commissaire de l'Agence japonaise des sports, pour discuter de la Déclaration des droits antidopage des sportifs, approuvée par le comité exécutif de l'AMA le 6 novembre 2019 lors de la Conférence mondiale sur le dopage dans le sport à Katowice, en Pologne.

En outre, la directrice du département Éducation de l'AMA, Amanda Hudson, a détaillé le nouveau Standard international pour l'éducation, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021 et qui vise à faire en sorte que la première interaction de tous les sportifs avec le système antidopage se fasse sous la forme d'une éducation fondée sur des valeurs plutôt que par un contrôle du dopage.

Le troisième et dernier jour, le directeur du département Standards et harmonisation de l'AMA, Tim Ricketts, a couvert le sujet de la conformité avec le Code à partir de 2021, sur le thème "Soyons prêts à relever la barre". Le directeur des opérations de l'AMA, Frédéric Donzé, a ensuite clôturé la réunion en soulignant certains des points clés et des leçons à tirer des trois jours de discussion.