L'AMA salue la décision d'appel dans une affaire de corruption

L'Agence mondiale antidopage (AMA) salue la décision rendue hier par la Cour d'appel de Paris en France, confirmant les condamnations de Papa Massata Diack, l'ancien consultant en marketing de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF, rebaptisée World Athletics), et de Habib Cissé, ancien conseiller juridique du président de l'IAAF, pour des accusations de corruption liées au scandale du dopage russe.

Sur la base notamment d'informations fournies par l'AMA, il avait été établi que M. Diack et son défunt père, l'ancien président de l'IAAF Lamine Diack, avaient accepté des pots-de-vin pour dissimuler des cas de dopage d'athlètes russes afin qu'ils soient libres de participer à de grandes manifestations d'athlétisme, notamment les Jeux olympiques et les championnats du monde de l'IAAF. Un certain nombre d'autres accusés, dont M. Cissé, avaient également été reconnus coupables d'une série d'infractions connexes. Dans le cadre de la décision initiale, l'AMA, partie civile dans cette affaire, s'était vu accorder plus de 200 000 euros de frais et de dommages-intérêts.

« L'AMA salue cette décision, qui constitue une victoire pour le sport propre, a déclaré le président de l'AMA, Witold Bańka. Cette affaire de longue haleine avait débuté sur la base d’informations fournie l’AMA aux autorités françaises qui ouvrirent une enquête criminelle en 2015. Ce cas met en évidence l'importance de la collaboration de l'AMA avec les forces de l’ordre au niveau international, notre objectif étant de nous assurer que ceux qui se livrent à la corruption, ou tentent de tromper le système, subissent les sanctions appropriées. »