Nouvelles 02 OCT 2024

L'AMA confiante que le gouvernement kényan réexamine les coupes budgétaires au programme antidopage

Kenya meeting

Cette semaine, le directeur du bureau africain de l'Agence mondiale antidopage, Rodney Swigelaar, a rencontré le Secrétaire du cabinet du gouvernement kényan pour les affaires de la jeunesse, l'économie créative et les sports, l’Hon. Onesimus Kipchumba Murkomen, à Nairobi pour discuter des questions liées au renforcement du programme de l'Agence antidopage du Kenya (ADAK). Au cours de la réunion, M. Murkomen a assuré que son ministère poursuivrait ses efforts pour garantir que le budget annuel de l'ADAK reflète l'engagement continu du pays en faveur du sport propre. 

L'AMA était préoccupée par la réduction significative - de près de 90 % par rapport à l'année précédente - du budget opérationnel annuel de l'ADAK par le gouvernement, et de l'impact potentiel de cette réduction sur les sportifs kenyans. La réunion a coïncidé avec la remise d'un Rapport d'action corrective à l'ADAK à la suite de l'audit de l'AMA de l'organisation nationale antidopage au début de l'année, qui a identifié plusieurs domaines critiques nécessitant des améliorations, y compris le besoin de ressources supplémentaires pour garantir que ses programmes restent pertinents et adaptés à l'objectif visé.  

« L'AMA est reconnaissante à M. Murkomen pour le temps qu'il a pris sur son emploi du temps chargé pour s'engager sur cette question qui est très importante pour l'AMA, l'ADAK et le sport kenyan, a déclaré M. Swigelaar à l'issue de la réunion. Au cours de la réunion, le Secrétaire du cabinet a reconnu la gravité de la situation et s'est engagé à remédier la situation financière cruciale de l'ADAK de manière urgente. La révision prévue de l'engagement financier actuel en faveur de la lutte contre le dopage au Kenya devrait permettre à l'ADAK de mettre en œuvre toutes les mesures correctives dans les délais prévus et d'assurer la poursuite de son programme de sport propre. » 

« Le sport kenyan et l'ADAK ont beaucoup progressé ces dernières années. Il est donc encourageant de constater que le gouvernement, et le Secrétaire du cabinet en particulier, font preuve de vraie responsabilité dans ce domaine et ont pris cet engagement clair dans le but d'offrir aux athlètes kenyans la protection prévue par le Code mondial antidopage et les conditions de concurrence équitables qu'ils méritent. »