Nouvelles 29 FEV 2024

L'AMA appelle les parties prenantes de l’antidopage à prendre des mesures pour protéger les mineurs alors que la Conférence mondiale sur l'éducation 2024 s'achève en France

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L'Agence mondiale antidopage (AMA) a conclu aujourd'hui sa Conférence mondiale sur l'éducation 2024 à Cannes, en France, en lançant un appel à l’action aux acteurs de l’antidopage au niveau international afin que des mesures plus strictes soient prises pour mieux protéger les mineurs dans le sport. 

Cette quatrième édition de la conférence, qui a débuté le 27 février, s'est terminée par l'annonce de l'AMA de son intention de rendre l'éducation antidopage obligatoire pour les mineurs en modifiant le Standard international pour l'éducation (SIE) pour les signataires du Code mondial antidopage, tout en encourageant les gouvernements du monde entier à modifier leurs politiques ou leurs lois. 

« Comme en témoignent les efforts déployés par notre département de l'Éducation pour organiser cette conférence enrichissante et productive, l'AMA a pleinement adopté l'éducation et en a fait une priorité, a déclaré le président de l'AMA, Witold Bańka. Il est temps que toutes les organisations antidopage et tous les gouvernements fassent de même. Les sportifs doivent être soutenus et dotés des outils dont ils ont besoin pour participer à des compétitions propres tout au long de leur carrière. Ce processus doit commencer rapidement par une introduction positive au système antidopage. En particulier, les enfants qui participent à des compétitions sportives de haut niveau doivent être protégés en veillant à ce qu’ils reçoivent une éducation solide et fondée sur les valeurs le plus tôt possible, tout comme leur personnel de soutien. 

« La première édition du Standard international pour l‘éducation qui est entrée en vigueur en janvier 2021 a constitué un premier pas important, maintenant le moment est venu de passer à la phase suivante de cette évolution. L'AMA travaillera en collaboration avec les parties prenantes pour s'assurer que le processus de mise à jour du Code mondial antidopage et des Standards internationaux 2027, actuellement en cours, inclut des directives claires concernant l'éducation des mineurs et de leur entourage. » 

La Conférence mondiale sur l’éducation de cette année a été organisé par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et a accueilli plus de 400 participants du monde entier. L'événement a réuni des praticiens de l'antidopage, des chercheurs, des responsables gouvernementaux et des sportifs pour partager et discuter des tendances émergentes, contribuer à l'élaboration de programmes éducatifs et examiner comment l'éducation peut continuer à renforcer les efforts antidopage à l'échelle internationale. 

« La Conférence mondiale sur l'éducation de cette année visait à intégrer le travail réalisé par la communauté antidopage ces dernières années dans un programme éducatif commun, a déclaré la directrice du département de l'éducation de l'AMA, Amanda Hudson. Grâce au mandat de la Conférence mondiale sur l’éducation de 2022 et à la dynamique suscitée par la conférence de cette année, nous sommes sur la bonne voie pour identifier officiellement comment, en tant que communauté, nous pouvons pleinement réaliser le potentiel de l'éducation pour le bien du sport propre.  

« Compte tenu de la diversité et de l'engagement du public présent, du niveau des discussions et de la volonté de partager et de travailler en collaboration, nous ne pourrions être plus enthousiastes quant aux résultats, et nous attendons déjà avec impatience la prochaine édition du GEC. » 

« Le nombre record de participants à Cannes pour cette édition de la conférence est un bon signe pour l'avenir de l'éducation antidopage, a déclaré la présidente du Comité éducation de l'AMA, Kady Kanouté Tounkara. Désormais, les participants peuvent transmettre ce qu'ils ont appris lors de la conférence dans leurs régions respectives du monde et adopter véritablement un état d'esprit de prévention. Les organisations antidopage devraient saisir cette occasion pour réfléchir à leur infrastructure et à leurs investissements actuels en matière d'éducation et se lancer le défi, ainsi qu'à leurs gouvernements, de mettre en œuvre des mesures appropriées pour garantir que les jeunes sportifs reçoivent une formation adéquate avant qu'ils ne commencent à participer à des événements majeurs et à interagir avec le système antidopage. » 

Mardi, l'AMA a également organisé un Symposium sur la recherche en sciences sociales (RSS) à l'Université Côte d'Azur à Nice, en France. Organisé dans le cadre de la Conférence mondiale sur l'éducation, le symposium RSS a servi de mécanisme pour faciliter les conversations et inspirer les collaborations entre les chercheurs et les praticiens de la communauté antidopage. 

L'AMA cherchera prochainement un hôte pour la prochaine édition du Conférence mondiale sur l'éducation (en 2026 ou 2027) et les événements connexes ; et encourage les parties prenantes à prendre en compte ce potentiel dans leurs plans futurs. À ce jour, la Conférence mondiale sur l'éducation s'est tenue dans les Amériques, en Asie, en Océanie et maintenant en Europe. L'intérêt de l'Afrique, du Moyen-Orient et des Caraïbes est donc particulièrement bienvenu.  

Pour manifester votre intérêt, veuillez contacter Anaïs Lefevre, Responsable principale des projets et événements de l'AMA à l'adresse anais.lefevre@wada-ama.org.